Alors pourquoi continuer un programme spatial, alors qu’il n’était plus nécessaire de frimer faute de concurrent ?. L’espace ne survivait plus que comme coopération internationale pour faire orbiter une station spatiale à quelques encablures de la Terre. Ceci jusqu’à ce que les radio télescopes détectent une émission venant d’un système solaire voisin. Indéniablement, ces émissions provenaient d’une intelligence. Aussitôt deux courants combattirent : · Les faucons qui craintifs militaient pour un armement défensif · Les colombes qui préconisaient le contact pacifique. De toutes façons l’exploration spatiale fit un bond surtout sous la pression des faucons. Les robinets financiers s’ouvrirent en grand et l’exploration spatiale progressa tournée vers l’extérieur. La première planète explorée fut Mars, plus petite que la Terre, presque sans atmosphère. Suffisamment pour y installer le premier avant poste militaire. Mais ce n’était que la première étape. Les astéroïdes furent traversés pour aborder la première planète extérieure, Jupiter. Bien sûr pas question d’installer un avant poste militaire sur ce géant, mais Ganymède son satellite convenait tout à fait. On procéda de même pour Saturne, Uranus, Neptune. On espérait installer une base sur Pluton à peine plus grosse que Mercure, mais avec son énorme densité, il fallut se contenter d’installer une station en orbite. C’était bien sûr insuffisant comme réseau défensif, un anneau de stations furent installées sur l’orbite de Pluton. Il était temps, un vaisseau provenant de l’extérieur s’approchait du réseau défensif. Toutes les tentatives de communications échouaient, ce n’était pas faute d’essayer de part et d’autres. Les hommes inondaient d’ondes les étrangers tandis que ceux-ci probablement maladroits émettaient à forte puissance bien au-delà des stations et même de la Terre. De l’extérieur le vaisseau balayait les stations une à une, d’abord le cordon extérieur puis chaque planète progressant méthodiquement jusqu’à s’approcher du soleil. - Nous venons de Sirius - Nous avions bien reçu vos signaux, sans être capable d’y répondre faute de technologie suffisante. Nous avons toujours été peureux à cause de la vermine, votre présence nous a encouragé à faire du ménage, merci de nous avoir aidé. - Nous savions qu’il y avait de la vie, les soleils sont toujours habités. - Merci d’avoir exterminé la vermine. - Il y en a parfois sur les boules mortes satellites des soleils, mais après tout, la vrai vie, les vrais solariens sont les habitants du soleil. FIN
J'ai écris une histoire en (5/10/75) J'ai
écris une nouvelle courte pour sauver l'idée.
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