Les bienfaiteurs

Extraits d’articles du « Condor », journal indépendant français :

16 Juin 1982« Le Condor »

Un nouveau mystère est à classer à l’actif des militaires. Ce n’est certes pas grâce à leur concours que je dois les quelques éléments rapportés ici.

Un OVNI a été détecté par radar, alors même qu’il coupait l’orbite de la lune. Depuis toutes les stations du monde entier sont en alerte.

Est-il guidé ou n’est-ce qu’une masse inerte ?

Son approche est en tout cas anormalement lente. Pourtant il reste muet à tous les appels, qu’ils soient radios, optiques ou autres.

Les savants restent catégoriques, sa trajectoire ne peut être le fait du seul hasard, même si aucune trace de propulsion n’est relevée. Penser le contraire serait nier les bases même de la physique.

L’OVNI a ensuite stoppé sa progression dans la stratosphère, bien au-dessus du plafond limite accessible aux avions.

Mais que les lecteurs se rassurent, il n’en est pas pour autant à l’abri d’une attaque des hommes. Tous les missiles de la planète sont pointés sur lui.

L’attente commençait donc, et elle dure toujours depuis hier, dix-huit heures.

Je garantis personnellement la véracité de mes affirmations.

Je m’excuse cependant de leur imprécision, dont le silence de l’armée est responsable. Silence désormais inutile puisque le public, informé dans les grandes lignes par le présent article a le droit de savoir.

Je termine cet article avec l’espoir que le public dont je suis le serviteur soit enfin traité en adulte.

Claude MICHAN

 16 juin, édition du soir, « Le Condor »

Enfin notre gouvernement et ceux des autres nations par la même occasion ont rédigé ce communiqué, que je résume ici :

Il n’y a aucune raison de s’inquiéter, nous avons la situation bien en main. L’OVNI est resté immobile, mais la terre tournant, il a survolé réellement bon nombre de pays. En vingt quatre heures, il a effectué donc une rotation complète.

Mais à dix-huit heures exactement, l’OVNI a reprit sa lente descente.

Voilà, ce n’est pas très explicite, mais il ne faut pas trop leur en demander.

Les réactions internationales ? La situation étant traitée très sérieusement par tous les éditoriaux, même dans ce journal, je m’attacherais donc à mon habitude à montrer l’histoire par le petit bout de la lorgnette.

Le général G., américain a déclaré un peu dépité que d’après le rapport de ses spécialistes en astronautique, « le coup ne pouvait venir des rouges ».

Il avait bien cru que cette fois ce serait la bonne, mais enfin ce serait pour la prochaine fois.

Je laisse au général la responsabilité de ses dires, mais je note que l’OVNI ne serait pas une arme secrète étrangère.

Tout le monde s’accorde sur ce point.

Attendons la suite des événements.

C.MICHAN

 

Edition spéciale du matin« Le Condor »

Une page d’histoire vient d’être tournée cette nuit que je préfère conter sous forme de récit :

Comme l’OVNI poursuivait sa descente toujours sans réponse aux tentatives de prise de contact, l’URSS en est venue aux sommations d’usage, un tir d’avertissement.

Et soudain ce fut la réponse que personne n’attendait plus, même les interprètes qui s’égosillaient devant les radios, essayant en désespoir de cause le dialecte Jivaro.

Une voix s’imposa sur tous les postes récepteurs, quelle que soit la longueur d’onde, par l’antenne géante du centre de tir de Youston, interrompant Claude François sur Europe 1, en stéréo sur France musique.

Et ce ne fut pas des infrasons ou des sifflements inintelligibles qui submergèrent alors les ondes, mais un message parfaitement compréhensible et dans la langue du pays récepteur.

L’interprète cité un peu plus haut le reçut pour sa part en parfait Jivaro, ce qui dénote un certain sens de l’humour chez ces étrangers.

Quant au message, vous le connaissez comme moi :

« Terriens, vous n’avez rien à craindre, nous venons en amis, et n’avons que de bonnes intentions envers vous tous »

Depuis les extraterrestres ont atterrit en Allemagne. Actuellement toute tentative pour juger sainement sombre dans le chaos des avalanches de communiqués qui sillonnent les relations internationales, les polémiques et les déclarations de guerre.

Et que font les personnalités de ce monde ? Elles sont également consternées, mais par le marasme économique. Pensez-vous, la Française des chewing gum a déjà baissé de trois points à la réouverture de la bourse.

Comme vous le voyez, il y aurait de quoi rire si notre civilisation n’était pas au bord de l’effondrement.

Le condor ne paraîtra pas demain, et je ne trouverai sans doute aucun journal avant longtemps où éditer ma rubrique. Tout ce que je peux lancer c’est un message d’espoir, ce n’est sens doute qu’une situation transitoire, il ne faut pas s’affoler.

 

 C.MICHAN

 

16 Juin 1992 « l’âge d’or »

A l’occasion de l’anniversaire de l’arrivée des extraterrestres sur Terre, j’ai décidé de faire un petit récapitulatif historique, à ma manière.

Pour ceux qui préféreraient l’Histoire solennelle des gens sérieux, ils pourront la lire à peu de frais dans les livres scolaires ou les bibliothèques.

 

Cet atterrissage causa bien des problèmes, mais le plus affreux facteur était que les étrangers, non contents de faire le mal, se mirent en tête de faire le bien en proposant un tas de machine à tout faire. Le chaos redoubla.

Heureusement, comme chacun le sait, les militaires prirent les choses en main. Ils jugeaient ce désordre dangereux, au cas où les extraterrestres n’auraient pas été aussi altruistes que ça. Et pour une fois, la méfiance maladive de l’armée fut génératrice de sagesse.

Il y eut bien quelques bavures, quelques dizaines de milliers de tués dans des émeutes, mais de tels accidents de parcours ne comptent pas.

D’ailleurs, la plupart des juntes se contentèrent d’appliquer les plans de défense en cas d’alerte atomique préalablement établis, au besoin mobilisants, redonnant aussitôt tout pouvoir au gouvernement civil, rassurant ainsi les démocrates de tout pays.

Certains commandements prirent goût au pouvoir, mais états d’Amérique du sud ont l’habitude.

Les grandes puissances ne pouvant accaparer pour elles seules l’astronef, placèrent l’affaire sous l’égide des nations unies, pour un partage égal.

Et pour la première fois, cette noble assemblée servit à quelque chose.

Puis les extraterrestres déversèrent leur science et leur technique, inconscient semble-t-il des remous qu’ils provoquaient.

Mais depuis dix ans, un grave problème sévit.

Les extraterrestres, bienfaiteurs de l’humanité pour hausser celle-ci au rang de civilisation n’ont pas hésité à submerger le marcher de machines automatiques, remplaçant la main d’œuvre ouvrière. Le chômage est catastrophique partout.

Et malgré son apparence de modernisme, je me demande comment notre civilisation ne s’est pas encore écroulée sous les révoltes, les émeutes qui se sont succédées à un rythme infernal.

Ce ne sont qu’incessantes blessures pour cette société qui ne se décide pourtant pas à sombrer, sous l’œil indifférent des stellaires, qui continuent à déverser leurs machines, dont les hautes classes s’emparent aussitôt. Indifférents ? Peut-être pas. A l’occasion de ce dixième anniversaire, ils ont quitté leur mutisme par ce communiqué :

Ils posent à présent comme condition à leur aide, la construction d’une société plus juste pour tous.

Aujourd’hui s’ouvre une nouvelle ère, une véritable renaissance.

Claude MICHAN

 

16 Juin 2032 « l’age d’or »

Et oui déjà cinquante ans ! Et c’est une tradition pour Claude MICHAN d’écrire chaque année l’article du souvenir, mais cette année ne verra pas son style caustique s’étendre sans complaisance sur les images du passé.

Ce chroniqueur bien connu s’est éteint il y a cinq jours à l’âge de quatre-vingt quatre ans.

Mais moi, son fils, je perpétuerais le rite.

Que puis-je dire du passé ? Tous les efforts, les progrès n’ont tendu qu’à la réalisation du présent. Depuis1992, la paix règne, garantie par les GOSTARKS,  comme les stellaires se sont eux-mêmes nommés en terrien.

Toutes les tâches ingrates sont effectuées par des robots, des cerveaux artificiels se chargent des travaux intellectuels. Ils sont les descendants de nos ordinateurs antédiluviens, à  condition de considérer également le vélocipède comme l’ancêtre des fusées.

L’homme ne travaille plus qu’une heure ou deux par jour et encore s’il le désire.

Chacun a sa carte de crédit qui couvre largement ses besoins.

L’homme se consacre essentiellement à l’art.

En ce qui concerne les Gostarks, toujours aucune indication. Ils gardent tout leur mystère. On ne sait rien de leur origine, ni de leurs desseins, ni leur apparence.

Leurs apparitions en public sont fort rares et sans doute par délicatesse ils se travestissent en humains en manipulant la lumière.

Nous ne pouvons que respecter la discrétion des mécènes de l’humanité.

Jacques MICHAN

 

24 septembre 2032 « l’âge d’or »

Le centre de recherche d’Alaska a été totalement détruit par une explosion atomique Jeudi dernier. Si cet accident provoque tant de retentissement dans le monde entier, c’est surtout parce que la science des stellaires nous avait déshabitué à de telles catastrophes.

Les causes ne sont pas encore connues, mais la presse s’est assez étendue sur ce sujet, prenant une fois de plus de vitesse votre petit chroniqueur du samedi.

Donc j’explorerai d’autres voies. Puisque nous en sommes aux suppositions loufoques, pourquoi ne pas y aller carrément, et envisager l’attentat, ne serait-ce que pour prouver son impossibilité.

Mais quel en serait le mobile ? Que pouvait-il donc y avoir de gênant dans ces recherches humanitaires ? Et qui en aurait prit ombrage au point de l’atomiser.

Les travaux que menaient d’inoffensifs savants sur la vie ne faisaient de mal à personne.

Les sujets  d’étude étaient bien un peu démodés, datant d’avant la renaissance, mais s’il se trouvait encore des gens assez obtus pour s’obstiner à payer des recherches inutiles depuis l’apport des techniques Gostarkiennes, quel mal y avait-il.

A noter qu’une équipe étudiait la vieille question de l’hibernation. Ils étaient même prêts à conclure. Commencée juste après la seconde guerre mondiale, vers 1960, la réussite était proche.

Véritable recherche puisque cette technique ne comptait pas parmi celles des stellaires car condamnée par notre récente philosophie empruntée aux Gostarks : Il faut rester dans son temps, seul endroit vivable pour une entité.

Voulait-on nous voler notre éternité ? Voulait-on nous empêcher de rejoindre par ce moyen le futur ? Et qui aurait commit cet acte criminel ? Les stellaires n’avaient-ils pas également apporté remède à cette maladie ?

Questions sans réponses chers lecteurs, et ce n’est que justice, peut-on exiger des réponses à des questions absurdes ?

 

Cependant je me plais à le faire remarquer : Infaillible n’est pas extraterrestre.

Jacques MICHAN

 

16 Août 2033 « l’âge d’or »

Par cet article je m’excuse de mon long silence, mais j’ai subit une cure psychologique de 11 mois pour retrouver mon équilibre.

Je suis à même maintenant de me rendre compte de l’instabilité totale se dégageant de mes derniers articles. Ils étaient totalement absurdes. Par leurs critiques du présent, ils s’opposaient à l’idée même du progrès, comme Rousseau.

Je remercie les lecteurs qui s’apercevant du caractère  déviationniste de mes écrits n’ont pas hésité à se préoccuper de ma santé.

En ce monde libre en pensée et en politique, il est cependant dangereux qu’un attardé continue à écrire, aussi j’ai pris la décision d’abandonner le métier d’ailleurs en régression de journaliste.

Jacques MICHAN

 

22 Juin 2045 « l’âge d’or »

Je n’ai jamais appris le métier de journaliste, mais je tiens, comme il l’a fait pour mon grand père à signaler la more de Jacques Michan, ou Michan II comme le veux la nouvelle normalisation, qui est tombé (ou s’est jeté) du centième étage du stording building. Il avait cinquante et un an.

MICHAN III

 

17 Juin 2084

Moi, Michan IV, je reprends cette série d’articles, et par-là même le journal tout entier, car plus personne ne s’intéresse à quelque chose d’aussi primitif, ni pour le lire, ni pour l’écrire.

Je suis le dernier à imprimer quoique ce soit, que personne ne lira jamais.

Le NewYork Time est devenu un journal intime et personnel. Mais moi qui ait conservé tous les articles écris par mes ancêtres, je ressent comme une étrange mélancolie, peut-être une certaine compassion pour cette étrange civilisation que nous étions au début des âges.

Je deviens peu à peu étranger à mon propre temps, bizarre.

Je me demande ce qu’ils penseraient de nous, ces barbares, de notre évolution.

Il n’y a plus un seul travailleur manuel sur Terre. Plus de 80% de la population ne travaille pas.

A quoi bon, ce n’est plus nécessaire pour assurer la subsistance.

Le conseil supérieur a du prendre des mesures spéciales pour faire face au mal d’ennui qui sévit, créant de nouvelles activités de loisir.

On envisage d’instaurer un minimum obligatoire de travail journalier.

Les super civilisations ont donc aussi leurs revers ?

Le travail est uniquement intellectuel. Il ferait sans doute sourire nos barbares d’ancêtres du vingtième siècle.

Il s’agit de recherches. L’homme est parvenu aux frontières de la connaissance, là où l’obscurantisme se combat pas à pas. Plus question d’assauts anarchiques où d’immenses étendues sont franchies d’un seul coup.

Seul l’organisation et une exploration systématique permettent encore de progresser. Mais on est allé si loin qu’il n’y a plus aucune réalisation pratique.

C’est à la nature même du temps et de l’espace, à l’origine de la vie, aux confrontations des énergies, à la structure du cerveau que l’homme s’attaque, quand il ne préfère par les calculs mathématiques sur des univers fictifs.

Sans compter les travaux uniquement philosophiques.

Ah l’esprit, oui l’esprit !

Les humains ne parlent plus, n’écrivent plus, ils en ont perdu jusqu’à la connaissance, ils pensent.

Ils communiquent par télépathie, à l’aide de casques amplificateurs.

Jusqu’aux robots qu’ils commandent par la pensée.

Il n’y a plus de langage, les symboles psychiques sont plus simples et plus précis.

Les déplacements se font par transmetteurs. 

Pour s’informer, il suffit de s’incorporer au groupe psychique de l’agora.

L’éducation se fait par hyposondeur, impossible d’oublier une seule leçon.

Les hommes ont choisi depuis longtemps de rester sur terre. Voyager dans l’univers en projetant sa pensée, oui mais le coloniser non.

Il n’existe pas de planète plus adaptée à l’homme que la terre elle-même.

De toutes façons, le problème est inexistant, puisque nous préférons explorer les déroutants univers parallèles, véritables énigmes mathématiques.

Les étrangers ont disparus un jour, leur mission achevée, nous comptions parmi les civilisations.

Nous n’avons jamais retrouvé nos bienfaiteurs, il est vrai que nous avons si peu exploré notre galaxie, c’est si peu intéressant.

Les auteurs de science fiction d’autrefois seraient déçus.

Nous avons évolué.

Une civilisation de l’esprit, faite de sagesse et d’amour, matériellement comblée.

S’ils l’avaient voulu, les hommes auraient pu se lancer dans les réalisations des rêves du vingtième siècle, il aurait suffit qu’un seul en émette le désir.

Car le vingt et unième siècle peut s’offrir le luxe de satisfaire chacun, puisqu’il n’y a même plus la dictature de la démocratie et de sa majorité sur l’individu.

Nous ne comprenons pas très bien l’héritage technologique que nous ont laissé les Gostarks, mais il nous a permit d’atteindre la pensée.

Et les robots suffisent à les entretenir comme à les construire, du moins tant qu’ils ne tombent pas en panne eux-même.

MICHAN IV

20 juin 2089

Je n’ai guère le temps de tenir à jour l’enfantillage qu’est en réalité ce journal.

Et pourtant, que nous reste-t-il à faire sinon des actions inutiles.

C’est la fin de notre civilisation, de notre monde parfait.

Et qu’est-ce qui a pu renverser ce colosse ?

Plus rien ne fonctionne. Des robots aux plus élémentaires machines, tout est mort. Tout ce qui relève de la technologie extraterrestre reste inerte. Et tout le reste a été abandonné, elle était si supérieure.

Nous n’y comprenons plus rien.

Cette science libératrice de l’homme, le déchargeant de toute tâche ingrate se révèle être le support vital de notre société.

Nos philosophes commencent à soupçonner les étrangers d’une ruse. Mais pourquoi ? Ils n’ont jamais agis qu’en bienfaiteurs, alors pourquoi ?

Mais ils ne pourront pas disserter longtemps sur la question, ils sont ramenés à des préoccupations plus prosaïques et terre à terre.

Ils sont légions et je ne peux que donner quelques exemples en vrac.

Les transmetteurs sont inutilisables, il faut réutiliser nos vielles jambes atrophiées par plusieurs générations sans effort.

Il n’y a même plus le secours des antiques automobiles, dont le principe a été perdu avec l’abandon des musées.

Et s’il n’y avait que cela.

La survie même de l’espèce est en question.

Comment se nourrir, avec les dispenseurs de rayons nourriciers en panne.

Certains experts envisagent d’utiliser des moisissures (comme il en existe sur les planètes primitives, et même sur terre au temps jadis), introduites de force dans le corps, traitées par un mécanisme interne fruste, ils remplissent paraît-il partiellement les mêmes fonctions.

Moi je trouve cela terriblement dégoûtant, mais le bruit court que nos ancêtres vivaient ainsi.

Moi je subodore de la propagande.

Mais il faudra bien nous adapter, vivre en primitif, je crains que nous n’en soyons plus capables.

Nous ne pouvons même plus communiquer, nos amplificateurs mentaux sont inopérant comme le reste et suppriment toute possibilité de télépathie.

Et tout à coup, en raison de mes connaissances sur le passé, j’ai été nommé grand instructeur public.

Nous sommes ainsi une dizaine, j’en suis le ministre, ministre de quoi, ministre de rien.

Je sais si peu.

Non le retour est trop important, nous avons trop évolué, est-ce la fin de l’humanité ?

 

MICHAN IV

 

Immuable, la station suivait sa course autour du soleil jaune. Mais une nouvelle étape était franchie, et il était temps pour le capitaine de faire son rapport qui atteindrait bientôt la planète mère. Le plan avait fonctionné comme prévu, la civilisation atomique et dangereuse avait été remplacée par une civilisation inoffensive en voie de disparition.

 

Nous avons intercepté ce message, réussis à le décoder mais il marque le glas de notre civilisation.

C’est finit pour nous, nous ne pouvons rien y faire.

Mais nous avons retrouvé quelques antiques fusées robots. J’envoie cet avertissement et ces articles à qui les trouvera.

Méfiez-vous des créatures de l’espace, la galaxie n’est pas constituée de peuples bienfaisants, préparez-vous à lutter contre les Gostarks, les virus destructeurs des civilisations.

 

FIN

 

Note : Cette histoire fait bien sûr penser à la série des visiteurs, mais elle a été écrite il y a 25 ans le 26/6/75. Je ne peux écarter d’autres influences du coté de Van Vogt, mais je ne me rappelle plus ce que j’avais lu à l’époque.

J’ai très peu retouché à l’écriture, j’ai juste tronqué la morale de la fin qui me semblait trop lourde.

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