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Il appuie sur un bouton : « Martine, apportez-moi le dernier rapport Grosbi », voulez-vous. Sa secrétaire entre et pose un dossier de plus. C’est la classique pin-hup, avec tout ce qu’il faut partout où il faut, maquillage et minijupe dernière mode. Elle sort en ondulant excessivement des hanches mais Gibson ne la voit pas. C’est un monsieur sérieux et rangé, la quarantaine passée, vingt ans de carrière. Il se plonge aussitôt dans les papiers demandés, mais il ne sait pas pourquoi, son esprit divague et il a du mal à se concentrer. D’après les dernière statistiques établies par Jonattan Grosbi du vingt-six courant, (Un point apparaît à l’horizon) la production aurait dangereusement baissé de 16.06% au cours du dernier mois, ce qui est évidemment pour une entreprise en pleine (Le point semble grandir) Il faudrait voir à sérieusement relancer ce secteur de l’économie qui (Non, il s’approche, et il prend peu à peu une couleur encore indéfinissable) Il l’indiquera de façon précise dans son rapport. Gibson travaille continuellement, un fonctionnaire comme lui est indispensable. A qui ? A quoi ? Mais à tous voyons ! A ce propos, il faudra qu’il songe d’urgence à remplacer son habituelle cravate bleu marine contre une autre, noire, plus en rapport avec sa charge, c’est capital pour un homme dans sa situation. Nous disions donc ? Ah oui. Le graphique qu’a établit Grosbi ne paraît alarmant, si on … (Le volume qui approche paraît plus haut que large) surtout si on le compare aux normalisations généralement admises (L’apparition flotte mollement sur les nuages de l’autre coté de la baie vitrée qui borde le bureau au 86ème étage) par les spécialistes. Est-ce que je serais choisi pour le poste de l’administrateur Emington qui part à la retraite ? Je dois encore plus travailler et ils me choisiront certainement, je suis le plus capable. Je mettrais les bouchées doubles. Il faut à tout prix terminer ce dossier. (C’est un humain, ses longs cheveux flottent au gré d’un vent dont Gibson est heureusement protégé dans son building de cristal) A midi, je ne rentrerais pas, ce soir je mangerais un sandwich avec ma femme Hélène avant de retourner travailler. (C’est une fille) Le tracé de la courbe se présente ainsi : En passant par la perpendiculaire, je trace la parallèle à… Elle est entrée dans le bureau, dieu sait comment. C’est une petite fille aux cheveux d’or qui le regarde en souriant timidement. Son visage ne lui est peut-être pas totalement inconnu. Mais cela reste très vague, il doit confondre. Et surtout Gibson est plutôt contrarié d’être dérangé dans le tracé de sa courbe. Il pense irrité « Comment a-t-elle réussie à passer malgré les huissiers, aucun étranger au service n’est autorisé à entrer ! » La fillette accentue son sourire : « Papa, tu viens ? » FIN (25/5/75) Donnez une note, votre avis sur cette nouvelle Note : Ok encore du vague à l'âme et comprenne qui pourra. |
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Derrière
son magnifique bureau ultra moderne, monsieur Gibsoon travaille, étudie des
dossiers très importants, qui s’empilent devant lui.